J’ai commencé à m’intéresser à la technique de la terre sigillée en 2008, suite à une rencontre avec Dalloun, céramiste renommé qui organise son travail sur des bols.

Cette technique datant de 2 siècles avant J.C consiste à récupérer les plus fines particules d’une engobe (mélange d’eau et de terre) par décantation.

La terre de base est ici une faïence blanche. Une fois façonnée et séchée, la terre sigillée est appliquée sur la poterie. Plusieurs couches sont disposées par trempage ou pulvérisation et ensuite polies avec un chiffon doux.

Vient ensuite le temps de la cuisson, étape importante pour fixer la sigillée sur le support. Selon le résultat voulu, elle se fera dans un four à gaz ou à bois.
Malgré une régularité de température et de mode de fonctionnement, le résultat final est toujours aléatoire, laissant place à des questionnements entre chaque cuisson.

La température varie entre 950°C et 1100°C selon les terres utilisées.
La cuisson totale durera environ 10 heures, durant lesquelles il faut alimenter le four sans interruption. La sigillée va se vitrifier et révéler les couleur des pigments naturels, qui diffèrent selon les terres utilisées.